L'axe sécurité et sureté du LIRMM est animé par Philippe Maurine et Fabien Laguillaumie

La massification des données échangées, l’hétérogénéité des supports de stockage et de traitement et la diversification des usages induits par ces données ont déclenché ces dernières années une multiplication des attaques logicielles et matérielles, touchant tout type de support : objets connectés déployés dans les domiciles et l’environnement professionnel, systèmes et infrastructures critiques, données personnelles,… Face à  cette situation, la cybersécurité est devenue un enjeu majeur pour protéger les citoyens et les entreprises.

Les activités des chercheurs du LIRMM touchent à tous les aspects de la cybersécurité : des aspects informatiques aux aspects matériels. Elles s’incrivent au niveau national dans le cadre des GDR sécurité, IM, ISIS et SoC² et au niveau régional dans celui du récent Institut de Cybersécurité de l’Occitanie. Elles donnent lieu à de nombreuses collaborations académiques internationales et industrielles. Les innovations du LIRMM ont d’ailleurs conduits à la création de deux entreprises : Algodone, NinjaLab.

Thèmes et axes d’activités

• Données multimédias : crypto-compression d’images, sécurisation de maillages 3D, insertion de données cachées dans le domaine chiffré, stéganographie
• Cryptographie et ses fondements algorithmiques : conception de protocoles cryptographiques avancés, arithmétique algorithmique, algorithmes de factorisation et de logarithme discret
• Cryptographie post quantique : conception de systèmes post-quantiques, fondements mathématiques des objets sous-jacents, intégration et attaques matérielles d’implémentations d’algorithmes post-quantiques.
• Protection de la vie privée : anonymat, confidentialité différentielle, gestion des données anonymes
• Protocoles sécurisés de calculs distribués : cryptographie distribuée, blockchain, calcul sécurisé sur les bases de données
• Interface matériel-logiciel : corruption mémoire, code-reuse, injection de code
• Attaques et contremesures matérielles : attaques par canaux cachés, par injection de fautes, micro-architecturales (cache-based attacks, rowhammer et dispositifs de test intégré)
• Intégrité et authenticité des systèmes intégrés: prévention et détection de chevaux de troie matériels, de surproduction, protection et authentification d’IPs.
• Conception matérielle pour la sécurité: processeurs, accélérateurs, contre-mesures.
• Sûreté : sûreté logicielle, sûreté de fonctionnement, méthodes formelles, tolérance aux fautes à divers domaines applicatifs (robotique, systèmes embarqués, …)

Retrouvez plus informations sur le site : https://www.lirmm.fr/securite/

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