Les élites béotiennes et la richesse du IVe au IIe s. a.C. : quelques pistes de réflexion - Centre d'études et de recherche en histoire culturelle - EA 2616 Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2010

Les élites béotiennes et la richesse du IVe au IIe s. a.C. : quelques pistes de réflexion

Résumé

les élites béotiennes et la richesse du iv e au ii e s. a.c. : quelques pistes de réflexion Christel Müller La première question qui se pose à propos des élites est naturellement celle de la définition ou plutôt des contours d'un groupe ainsi nommé de manière apparemment anachronique. D'abord, faut-il entendre par " élites " , le groupe des notables ? J'ai montré ailleurs 1 , à propos du colloque organisé en 2000 à Clermont-Ferrand sur les élites locales dans le monde hellénistique et romain, à quel point la différence entre les deux termes était en réalité plus ténue qu'il n'y paraissait, au-delà des usages parfois erratiques et souvent contradictoires qui en sont faits, même si le terme de " notables " présente l'avantage d'être plus proche du sens de gnôrimoi et, surtout, de renvoyer à la " visibilité sociale " de ces derniers, élément essentiel de la définition. Par ailleurs, si tout le monde s'entend à peu près sur l'idée, banale mais inévitable, que les " élites " constituent la frange supérieure d'une société envisagée selon les différents degrés de sa hiérarchie, il est beaucoup plus ardu de proposer une limite en dessous de laquelle on ne peut plus utiliser le terme : il est clair, en l'occurrence, que tout est ici affaire de chronologie et de contexte local et/ou régional, bref d'histoire et de géographie. Les élites ne sont point partout identiques et c'est ce qui rend parfois malaisée la comparaison avec d'autres régions ou cités du monde grec, compte tenu du faible nombre de données chiffrées. Enfin, comment articuler les domaines politique et économique ? Cela at -il un sens, en particulier, d'évoquer des élites proprement économiques, c'est-à-dire capables de se différencier socialement par une activité professionnelle rentable et non par leur seule participation à la vie civique ? Les conclusions déjà produites pour d'autres régions à la même période invitent à penser, a priori, qu'il s'agit là de cas marginaux et que, pour les époques hellénistique et romaine, comme le souligne J.-L. Ferrary, on a d'abord affaire à des élites politiques, même si celles-ci sont riches et cultivées. On retiendra donc, comme étant le plus opératoire, le 1. Müller 2006.
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  • HAL Id : hal-01680043 , version 1

Citer

Christel Müller. Les élites béotiennes et la richesse du IVe au IIe s. a.C. : quelques pistes de réflexion. La cité et ses élites. Pratiques et représentation des formes de domination et de contrôle social dans les cités grecques, Oct 2006, Poitiers, France. pp.225-244. ⟨hal-01680043⟩
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